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« Ma fille vient me voir tous les jours, elle vérifie que je prends bien mon traitement et que j’ai bien fait ma petite promenade quotidienne »

De manière générale,
8,3 millions de personnes aident de façon régulière et à domicile, une ou plusieurs personnes de leur entourage pour des raisons de santé ou de handicap. [45]

  • Les aidants dits naturels (ou informels) sont les personnes non professionnelles qui viennent en aide à titre principal, pour partie ou totalement, à une personne dépendante de son entourage pour les activités de la vie quotidienne.[46]
  • Les aidants peuvent aussi être des soignants, des patients experts et des associations de patients. [46]
  • Dans le cas de la BPCO, l’aidant peut : [47]
    • Intervenir dans la gestion des traitements qui, dans la BPCO, n’est pas toujours bien suivi par le patient.
    • Participer à la stimulation du patient.
    • Aider à faire prendre conscience de la maladie, des nouvelles limites qu’elle impose, mais aussi de tout ce qu’elle permet encore de faire.
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Le soutien et la formation de ces aidants contribue à améliorer significativement la qualité de vie du patient atteint de BPCO et à diminuer le nombre d’hospitalisations de l’ordre de 30%.[47]
Le rôle des aidants est d’autant plus ‘invisible’ dans la BPCO que cette pathologie est encore peu connue du grand public. [47]

Plus le nombre d’aidants qui entourent le patient est important, plus les activités quotidiennes sont optimisées, quelle que soit la gravité de la BPCO. [47]